Visite déambulation entre Portraits peints et portraits filmés dans les collections du musée
A 14h30, Entrée libre
Sur réservation dans la limite des places disponibles : fatimacorsicadoc@gmail.com
En peinture, le portrait est un genre que l’Académie plaçait au-dessous de la peinture d’Histoire et au-dessus du paysage et de la nature morte. En tant que tel il existe au moins depuis l’Égypte antique et on a coutume de considérer qu’il prend son plein essor à l’époque de la Renaissance lorsque le sujet s’introduit comme motif central.
Au cinéma, le portrait ne ressortit à aucune taxinomie particulière. Tout juste se décline-t-il sous forme de biopic ou biographie filmée dès lors qu’il narre la vie d’un individu célèbre, de préférence mort.
Tenter d’établir des correspondances entre portraits peints et portraits filmés relève a priori de la gageure. Plutôt que d’éléments de comparaison, la recherche de correspondances, d’échos, de résonances permettra une approche plus significative.
Ainsi la déclinaison du portrait en ses variations peut-elle mettre en relation le portrait de famille dressé à la fois dans de nombreux films, documentaires ou de fiction, et dans les innombrables « Sainte Famille » présentes dans l’art, italien ou hollandais, notamment. Ou bien le portrait d’un ou d’une inconnu(e), ou encore le portrait d’une vie, le portrait d’artistes (peintre, cinéaste ou musicien), par exemple. Les portraits d’archives offerts par le cinéma ont à voir avec les portraits légendaires ou mythologiques dont regorge l’histoire de l’art.
Insistons sur le fait qu’il ne s’agit pas d’études comparées, mais de se demander comment chacun – peintre et cinéaste – s’y prend pour résoudre, avec ses moyens propres, des questions soulevées par les diverses facettes du portrait. Au bout du compte, c’est aussi manière d’interroger l’autoportrait à travers ces face à face entre l’artiste et son modèle ou son motif.