Depuis l’arrivée de la collection Fesch à Ajaccio en 1843 et l’ouverture du musée dans les années 1860, les collections publiques municipales ne cessent de s’enrichir grâce à des dons, des dépôts et des acquisitions.
Durant la dernière décennie, les collections ont pris une nouvelle envergure grâce, d’une part, à la rénovation du Palais Fesch entre 2008 et 2010, et, d’autre part, aux donations François et Marie-Jeanne Ollandini qui ont permis la création d’un département de peintures corses. Ce geste philanthropique est la pierre de fondation d’une politique offensive visant à développer toute la thématique des collections municipales. Si le fonds corse a également été enrichi par la donation Bassoul, les fonds italiens et napoléoniens ne sont pas oubliés pour autant.
Ainsi Le Joueur de cornemuse de Pietro Paolini a rejoint les collections italiennes du XVIIe siècle. Cependant, depuis 2014, la Ville d’Ajaccio a investi pour l’enrichissement des collections napoléoniennes, en prévision de l’ouverture du futur musée napoléonien au coeur de l’hôtel de ville. Cet investissement est soutenu financièrement par la Collectivité de Corse mais aussi par le Fonds du Patrimoine de l’État. De véritables chefs-d’oeuvre ont pu ainsi intégrer le parcours muséographique consacré à la famille Bonaparte, dont un important portrait de Napoléon Bonaparte en habit de Premier Consul par Jean-Baptiste Greuze et un buste de Joseph Bonaparte de Lorenzo Bartolini.
En un peu plus de dix ans, plus de mille oeuvres (peintures, dessins, sculptures et photographies) ont fait leur entrée au Palais Fesch.
Jean Baptiste Greuze (Tournus, 1725 - Paris, 1805), Portrait de Napoléon Bonaparte en habit de Premier Consul.
Pietro Paolini (Lucques , 1603 - Lucques , 1681 ), Le joueur de cornemuse.
Léon Charles Canniccioni (Ajaccio, 1879 - Courbevoie, 1957), Vue de la baie d'Ajaccio.