Présentation

Les collections permanentes actuelles

Les collections du musée des Beaux-Arts d’Ajaccio sont constituées en grande partie du legs du cardinal Joseph Fesch, oncle de l’empereur Napoléon Ier. Par son testament, le cardinal Fesch voulait que soit fondé à Ajaccio un « Grand Institut des Études », nanti d’une collection d’oeuvres d’art. Joseph Bonaparte, comte de Survilliers, contesta le legs ; la ville dût ériger le bâtiment à ses propres frais, mais elle reçut toutefois, provenant des collections du cardinal, approximativement 1 500 objets d’art, une partie du mobilier du cardinal et la statue de Napoléon 1er consul sculptée par Maximilien Laboureur. On ne parle plus donc de legs Fesch, mais de donation Survilliers. La collection du cardinal constitue néanmoins le fonds principal du musée d’Ajaccio. Différents dons et legs enrichiront par la suite les collections du Palais Fesch, notamment ceux de Félix Baciocchi en 1866, du duc de Trévise en 1892, de Jérôme Napoléon en 1897, de la famille Rothschild en 1889 et 1909, du baron et de la baronne Vognsgaard en 1974 et 1992 et de François et Marie-Jeanne Ollandini en 2007 et 2009. L’État, pour sa part, procède dès 1854 et régulièrement jusqu’en 1973 à des dépôts à la ville d’Ajaccio. Ainsi, le musée Fesch abrite une collection d’oeuvres d’art qui présente une importante collection de peintures italiennes : les Primitifs italiens, la peinture baroque romaine, la peinture baroque napolitaine ; des paysages, des scènes populaires et natures mortes de l’école flamande, une collection napoléonienne et une collection de peintures corses.

Le cabinet des arts graphiques et de la photographie

Le cabinet des arts graphiques est principalement constitué des fonds d’œuvres corses et napoléoniennes.Des œuvres corses, citons Donato , fusain, huile et pastel sur papier de Léon-Charles Canniccioni  ou bien encore Bocognano, aquarelle sur papier de Jean-Jérome Levie. Parmi les œuvres napoléoniennes citons The king of brobdingnag and Gulliver  , gravure aquarellée de James Gillray ou encore l’études de visages , graphite et encre brune d’Isidore-Alexandre-Augustin Pils. Hors les deux fonds majeurs , citons notamment l’étude de figurine à cheval et l’étude d’une femme tenant un parasol , sanguines sur papier crème,de François Boucher qui viennent enrichir le cabinet des œuvres graphiques.

Peintures italiennes du  XIVe au XVIIIe siècle

Le Palais Fesch présente l’une des plus importantes collections de peintures italiennes des musées de France. Trois fonds majeurs se détachent plus particulièrement : les Primitifs et les tableaux de la Renaissance, la peinture du XVIIedes différentes écoles italiennes et les peintres actifs à Rome au XVIIIe siècle. Le fonds des peintures des Primitifs et de la Renaissance ne représente que l’infime partie du rare ensemble que le cardinal avait réuni et dont la dispersion en 1845 transforma profondément le goût des collectionneurs. Néanmoins, les tableaux arrivés en Corse, allant du Maître de Rimini aux peintres du xvie siècle, font d’Ajaccio l’un des rares musées de France pouvant présenter une telle sélection des premiers maîtres de la peinture italienne.L’ensemble de peintures italiennes du XVIIe siècle présente une sélection de tableaux représentatifs de toutes les écoles de peinture de la Péninsule avec, en particulier, comme dans toutes les collections romaines, un grand nombre de paysages et surtout le plus exceptionnel ensemble de natures mortes visible en France. Étant donné l’origine de la collection, il n’est pas surprenant de trouver à Ajaccio un grand nombre de tableaux peints par les artistes actifs à Rome au cours du XVIIIe siècle. Ainsi, en se rendant dans les salles du musée, il est possible de découvrir le rôle joué par la ville éternelle. Rome était le lieu de destination d’artistes venus de l’Europe entière afin d’étudier Raphaël et l’Antique, et devenait l’un des principaux lieux de la création artistique et des échanges d’idées. La présentation de l’ensemble de la collection italienne débute au second niveau et continue chronologiquement au niveau inférieur.

Accrochage à la manière des palais italiens

La collection du cardinal Fesch fut la dernière des grandes collections formées par un prélat romain, et certainement la plus vaste.
Ces collections de prélats sont souvent à l’origine desgrandes collections princières, dont les vestiges sont encore visibles dans les palais romains. Certaines de ces collections sont devenues des musées nationaux, comme la Galleria Barberini, la Galleria Spada, la Galleria Corsini ou encore la Villa Borghese. D’autres sont encore propriété des descendants de ces illustres familles, mais sont accessibles au public, parmi lesquelles la Galleria Doria-Pamphily et la Galleria Colonna. Les tableaux étaient aux xviiie et xixe siècles, « cadres contre cadres » sans tenir compte du sujet ou de l’époque du tableau.
Dans la galerie du 1er étage du palais Fesch, les tableaux seront présentés selon ce principe, afin que les visiteurs d’aujourd’hui puissent avoir une évocation de cette forme exceptionnelle d’accrochage.

La collection napoléonienne

 Depuis 1839, legs et donations ont enrichi le patrimoine napoléonien de la ville d’Ajaccio. La collection du cardinal Fesch constitue le fonds le plus important de représentations de membres de la famille Bonaparte et forme à elle seule une véritable galerie de portraits. L’ensemble napoléonien du Palais Fesch laisse une large part au Premier Empire, à travers des oeuvres peintes, gravées ou sculptées. Le peintre Jacques Sablet y est à l’honneur. Il travailla longtemps au service de Lucien Bonaparte et du cardinal Fesch, les assistant lors de la constitution et de la restauration d’une partie de leur collection. Le portrait de Christine Boyer, première femme de Lucien, et le portrait de Lucien Bonaparte à Plessis-Charmant sont particulièrement remarquables. La collection comprend également de grands portraits de la famille impériale, dont ceux de Napoléon 1er, empereur des Français et Joseph, roi d’Espagne, par le baron François Pascal Simon Gérard. Cette collection recèle aussi un petit portrait anonyme du Roi de Rome dans le jardin des Tuileries qui se trouvait dans la chambre de Napoléon à Sainte-Hélène. Le Second Empire est également évoqué, avec notamment le portrait de Napoléon III par Alexandre Cabanel et les œuvres léguées par Jérôme Napoléon, dit Plon-Plon, notamment les grands tableaux d’Horace Vernet et d’Isidore Pils, qui décoraient son appartement au Palais Royal. Cette section est située au rez-de-cour. La galerie des sculptures est représentées par des artistes aussi prestigieux que Bartolini Lorenzo , Canova Antonio, Jean-Baptiste Carpeaux ou bien encore Trentanove Raimondo.

La collection de peintures corses

 En 1866, le Ministère de la Maison de l’Empereur se porte acquéreur de l’oeuvre de Jean-Luc Multedo : La forêt de Valdoniello et la dépose au Palais Fesch. Cet acte constitue la pierre de fondation des collections de peintures corses de la Ville d’Ajaccio. Au fil des ans, le fonds s’enrichit suivant deux principes. Le premier est du fait de l’État qui met régulièrement en dépôt des oeuvres d’artistes corses ou représentant la Corse acquises aux différents salons des Beaux-Arts. Le second est dû à la générosité de donateurs insulaires. Ainsi en 2010, le fonds est constitué de près de mille oeuvres, peintures, dessins ou gravures. Cet accroissement exponentiel, conjugué aux travaux de rénovation du Palais Fesch, a abouti à la création du département des peintures corses. Il s’agit une sélection d’oeuvres des chefs de file de l’école de peinture corse depuis le milieu du XIXe siècle, jusqu’à la fin du XXe siècle. Le visiteur pourra découvrir les paysages de Lucien Peri et de François Corbellini, la peinture ethnographique de Charles-Léon Cannicioni ou encore les représentations d’Ajaccio par Jean- Baptiste Bassoul. Cette section est située en rez-de-marine.

Le cardinal Fesch

 

Demi-frère cadet de Letizia Bonaparte, mère de l’empereur Napoléon, Joseph Fesch naît à Ajaccio en 1763. Après des études au Séminaire d’Aix-en-Provence, il est nommé en 1787 archiprêtre de la cathédrale d’Ajaccio. Pendant la Révolution française, il quitte la Corse avec la famille Bonaparte. Privé de ressource, il suit son neveu Napoléon lors de la campagne d’Italie de 1796. Cette période marque le début de son aisance financière et de sa passion pour l’art. En 1802, Joseph Fesch revient à l’état ecclésiastique. Il est nommé archevêque de Lyon, primat des Gaules. Il est élevé au rang de cardinal en 1803 et désigné comme ambassadeur de France auprès du Saint-Siège. La négociation de la cérémonie du sacre avec le pape Pie VII lui vaut la charge de grand aumônier de l’Empire. À partir de 1805, le conflit entre Napoléon Ier et le pape s’exacerbe, le cardinal Fesch doit renoncer à son ambassade auprès du Saint-Siège et rentre à Paris en 1806. À la chute de l’Empire en 1815 il s’exile à Rome et conserve plusieurs charges religieuses. Il se consacre à des activités pieuses, tout en enrichissant sa collection. Il achètera régulièrement, souvent par lots, de nombreuses œuvres. Les peintures, sculptures et ornements liturgiques donnés à sa ville natale seront à l’origine du musée.

 

La collection historique du cardinal Fesch

 

Le cardinal Fesch réunit la plus vaste collection de tableaux jamais constituée, et ce, dans un espace de temps relativement court. À sa mort, en 1839, il possédait 17 767 objets d’art, dont environ 16 000 tableaux. Son goût pour la peinture nacquit à l’occasion des guerres d’Italie (1796). Ses possibilités financières et sa position d’oncle de Napoléon lui fournirent l’occasion de profiter des ventes des biens du clergé et de certaines familles italiennes. Sous l’Empire, à Paris, il acheta également de nombreux tableaux de la première importance, français, flamands et hollandais. À Rome comme à Paris, il bénéficie de l’avis d’artistes. À la chut de l’Empire, le cardinal s’installa à Rome, au palais Falconieri, via Giulia. Sa « Grande Galerie » (ses plus beaux chefs-d’œuvre) y était présentée au second étage. Le cardinal la faisait visiter volontiers à des hotes de passage. Il entassa le reste de sa collection dans un second palais qu’il louait à cet effet. C’est pendant cette période qu’il acquit le plus grand nombre de tableaux du XVIIe siècle italien.

Le palais Fesch

Le Palais Fesch a été construit suivant la volonté du cardinal Fesch, oncle maternel de Napoléon 1er. Le prélat souhaitait créer à Ajaccio, dans le quartier Saint-Roch en bord de mer, un « Institut des Arts et des Sciences » pour éduquer les jeunes Corses. Le grand collectionneur d’art qu’était Joseph Fesch légua à sa ville natale environ 1500 tableaux, meubles, objets d’art et ornements liturgiques. Le palais, commencé en 1828, dont la construction s’est échelonnée par étapes, n’est achevé que sous le Second Empire. Les plans du bâtiment ont été dressés par l’architecte Sylvestre Frasseto. Afin de rendre hommage au bienfaiteur d’Ajaccio, la municipalité dresse en 1854 au centre de la cour la statue du cardinal Fesch, œuvre du sculpteur parisien Vital-Gabriel Dubray.
Jusqu’en 1974, les 843 tableaux sont accrochés selon la mode en vigueur, cadres contre cadres, principalement dans l’actuelle grande galerie, le reste du bâtiment étant occupé par un collège, après avoir servi de casernement. Une première campagne de travaux est entreprise dans les années soixante-dix et quatre-vingt et à sa réouverture, le 9 juillet 1990, l’établissement occupe l’ensemble du bâtiment.

Après une nouvelle phase de travaux, visant principalement à l’amélioration de la conservation des collections, le musée rouvre en 2010 et propose désormais aux visiteurs quatre étages d’exposition.

L’aile nord du palais Fesch: la salle patrimoniale de la bibliothèque de la ville d’Ajaccio

 

La création de la bibliothèque municipale d’Ajaccio remonte à l’aube du XIXe siècle. Ce projet de bibliothèque publique est l’idée de Lucien Bonaparte, alors ministre de l’Intérieur du gouvernement consulaire. Il charge André-François Miot, Administrateur de la Corse, d’emporter les 12 310 premiers volumes provenant de diverses congrégations religieuses parisiennes, ainsi que des résidences royales de Meudon et de Marly. Cet ensemble se compose d’une majorité de livres d’histoire (3 608 ouvrages), mais aussi d’ouvrages littéraires (1 557 ouvrages) et théologiques (1 400 ouvrages). Ces livres sont estampillés « Bibliothèque Nationale du Liamone » et provisoirement entreposés dans l’ancien couvent des Jésuites en attendant la réhabilitation des pièces du Grand Séminaire. L’année de sa fondation, l’institution reçoit 602 volumes supplémentaires provenant du fonds des Capucins et Jésuites de la ville. Durant le Premier Empire, le fonds de la bibliothèque est enrichi, à la demande du cardinal Fesch, de 1 000 ouvrages, fruit des butins de guerre. Déplacée à plusieurs reprises, la collection est entreposée au premier étage de la maison Benielli dès 1806. Jusqu’en 1827, date à laquelle la collection intègre à nouveau le couvent des Jésuites, les livres sont régulièrement déplacés. Sept ans plus tard, le 13 août 1834, l’abbé Marchi, natif du village d’Ambiegna (Corse-du-Sud), professeur à l’université de Milan, lègue à la ville 1 252 volumes partagés entre littérature, histoire, sciences et arts, ainsi que son œuvre personnel. Enfin, en 1836, l’ensemble est envoyé à l’Hôtel de Ville nouvellement inauguré. Le cardinal Fesch, dans son testament lègue à sa ville natale 8 091 ouvrages de sa bibliothèque. Cette collection se compose en grande partie de livres de théologie et d’histoire. La grande bibliothèque, œuvre de l’architecte Jérôme Maglioli, est inaugurée le 22 mai 1865.

 

L’aile sud du palais Fesch: la chapelle impériale

 

La chapelle impériale constitue l’aile sud de l’ensemble de bâtiments fondés par le cardinal Fesch, le long de la rue qui porte désormais son nom. Construit entre 1827 et 1837, cet établissement devait rassembler une école, une bibliothèque et un musée. Sur le côté de la cour qui distribuait l’ensemble, une grande chapelle fut édifiée par la suite pour recevoir les sépultures des principaux membres de la famille impériale. Originellement placée sous le vocable de saint Joseph, la chapelle reçoit successivement les appellations de chapelle impériale, chapelle Bonaparte et chapelle palatine. Au milieu du XIXe siècle, l’aile sud du palais Fesch reste à édifier et son emplacement est destiné à l’élévation d’une église funéraire. C’est au cardinal Fesch que revient l’idée d’une telle sépulture. Les dernières volontés du prélat ne peuvent être accomplies lorsque Joseph Bonaparte, comte de Survilliers, son exécuteur testamentaire, s’y refuse en raison de l’hostilité que portent les régimes politiques postimpériaux à sa famille. L’ex-roi d’Espagne s’éteint le 28 juillet 1844 et il incombe alors au prince de Canino (Charles-Lucien Bonaparte, fils de Lucien Bonaparte) la responsabilité de faire construire la chapelle à Ajaccio. Le maire et l’évêque décident alors d’intervenir afin de procéder à la translation des cendres de Madame Mère et du cardinal Fesch. Le prince de Canino meurt en 1857 sans avoir pu faire construire la chapelle. C’est Napoléon III qui intervient afin de mener ce projet à son terme. Les travaux de l’édifice funéraire, que le cardinal Fesch avait souhaité dédier à l’Immaculée Conception, débutent donc finalement le 23 août 1857. La réalisation de l’édifice est confiée à l’architecte Alexis Paccard, qui en élabore les plans, et à l’architecte Joseph Cazeneuve, premier inspecteur du palais de Fontainebleau, qui le seconde sur le terrain. La chapelle, en pierre de Saint-Florent, est bâtie dans un style néorenaissant, sur un plan en croix latine. L’intérieur, œuvre de Jerôme Maglioli, est entièrement décoré de peintures en grisaille, figurant des attributs sacerdotaux et des motifs floraux, tandis que les sépultures, dans le caveau, sont couvertes d’un marbre noir gravé par Champollion-Figeac. Les vitraux portent le « F » du nom du cardinal et leur décor associe ses attributs ecclésiastiques aux symboles de l’Empire : l’Aigle et la Légion d’honneur. La pierre utilisée est de provenance insulaire, comme le marbre vert de Bevinco dont sont faits les disques qui ornent les tympans et l’autel, et le dallage en pierre de Brando du caveau. Le 5 juin 1860, l’abbé Versini devient le premier chapelain de la chapelle impériale et procède à sa bénédiction le dimanche 9 septembre.

Parcours de visite

Un nouveau parcours propose aux visiteurs de découvrir les oeuvres dans un ordre chronologique, des Primitifs italiens aux peintres corses du XXe siècle. Il est ponctué des oeuvres phares de Botticelli, Titien, Véronèse, du baron Gérard…Les visiteurs pourront découvrir la collection par ordre chronologique, en commençant la visite par le dernier niveau et en descendant jusqu’au rez-de-marine. Sur deux niveaux, l’évolution de la peinture italienne, du Maître sur fond d’argent à Marius Granet.

• Au rez-de-cour, le département napoléonien comprend une galerie de sculpture, des bustes de la famille impériale, une salle Fesch, une salle Survilliers et une salle Napoléon III .

• Au rez-de-marine, le département de peintures corses,

une galerie de tableaux à l’italienne, au premier étage.

• la galerie de natures mortes italiennes, au second étage

• la grande galerie de retables, située au second étage ;

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Rez de marine Corses

Département Peinture Corse
Salle Ollandini
Salle de la peinture académique
Département Peinture Corse
Galerie

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Rez de cour Napoléonien

Salle Napoléon III (second Empire)
Salle Survilliers
Salle Fesch (premier Empire)
Galerie des sculptures

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Etage 1

Cabinet du couchant
Peintures romaines XVIIe siècle
Cabinet peintures romaines XVIIe siècle
Galerie du cardinal Fesch
Cabinet du levant, peintures XVIIe-XVIIIe
Salle des batailles
Salle Giaquinto
Italie XVIIIe siècle
Salle des peintres à Rome au XVIIIe siècle

Etage 2 palais Fesch

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Etage 2

Peintures florentines
Peintures de la Renaissance
Peintures des Primitifs
Galerie des natures mortes
Peintures vénitiennes
Peintures de la fin du XVIe siècle
Peintures bolonaises
Peintures caravagesques 1
Peintures caravagesques 2
Salle des apôtres
Grande galerie

LA CHAPELLE IMPÉRIALE

France, Corse (21) Ajaccio, dans le palais Fesch musée des beaux arts, la chapelle palatine ou imperiale

 

LE SALON NAPOLÉONIEN

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