François Pascal Simon baron GERARD
(Rome, 1770 – Paris, 1837)
Napoléon Ier en costume du Sacre
MNA 839.1.3
Huile sur toile
223 x 144 cm
Historique :
Rome, collection du cardinal Fesch; légué par le cardinal Fesch à la ville d’Ajaccio en 1839; transaction entre le comte de Survilliers (Joseph Bonaparte) et la ville d’Ajaccio en 1842.Localisation :
[C-10] Salle premier EmpireDescription :
L’Empire français (appelé plus tard Premier Empire) est le régime politique français du 18 mai 1804, date de la proclamation de Napoléon Bonaparte Empereur des Français, jusqu’au 7 juillet 1815. Il fait suite au Consulat et est momentanément interrompu par la Première Restauration en 1814. Napoléon Bonaparte veut alors une cérémonie grandiose et il est sacré Empereur à Notre-Dame-de-Paris le 2 décembre 1804 sous le nom de Napoléon Ier. L’Empire a désormais son chef, il faut maintenant asseoir son image par les arts.
Dès la première campagne d’Italie (1796-1797), Napoléon Bonaparte prend conscience du rôle des images dans la conquête du pouvoir et, du fougueux Général Bonaparte au pont d’Arcole peint par Gros dès 1796 (Versailles, musée des châteaux de Versailles et Trianon) au hiératique Napoléon Ier sur le trône impérial (Paris, musée de l’Armée) exécuté par Ingres en 1806, sa figure devient une icône.
Les principes dictés par le nouveau maître de l’Europe sont simples : résilience, volonté, ambition, histoire en marche et destin d’exception sont des leitmotivs que les peintres doivent mettre en scène dans leurs œuvres. Comme souvent, Napoléon Bonaparte sait s’entourer des personnalités les plus compétentes et c’est François Gérard qui obtient la réalisation du portrait officiel de Napoléon Ier en costume de sacre en 1805. Le portrait conservé au Palais Fesch daterait de 1806 et serait la version commandée par la mère de Napoléon.
Gérard suit l’enseignement de Jacques-Louis David et, s’il s’intéresse un temps à la peinture allégorique et aux scènes de batailles, c’est le portrait de cour qui fera sa célébrité, à tel point qu’à la chute de l’Empire, il continuera d’exercer sous la Restauration et gagnera le surnom de « portraitiste des rois et roi des portraitistes ».
Le Palais Fesch conserve deux autres portraits peints par Gérard et provenant de la collection de Letizia Bonaparte qui les a légués à son demi-frère, le cardinal Fesch : le Portrait de Joseph Bonaparte roi d’Espagne et le Portrait de Caroline Bonaparte.
Rome, collection du cardinal Fesch; légué par le cardinal Fesch à la ville d’Ajaccio en 1839; transaction entre le comte de Survilliers (Joseph Bonaparte) et la ville d’Ajaccio en 1842.Localisation :
[C-10] Salle premier EmpireDescription :
L’Empire français (appelé plus tard Premier Empire) est le régime politique français du 18 mai 1804, date de la proclamation de Napoléon Bonaparte Empereur des Français, jusqu’au 7 juillet 1815. Il fait suite au Consulat et est momentanément interrompu par la Première Restauration en 1814. Napoléon Bonaparte veut alors une cérémonie grandiose et il est sacré Empereur à Notre-Dame-de-Paris le 2 décembre 1804 sous le nom de Napoléon Ier. L’Empire a désormais son chef, il faut maintenant asseoir son image par les arts.
Dès la première campagne d’Italie (1796-1797), Napoléon Bonaparte prend conscience du rôle des images dans la conquête du pouvoir et, du fougueux Général Bonaparte au pont d’Arcole peint par Gros dès 1796 (Versailles, musée des châteaux de Versailles et Trianon) au hiératique Napoléon Ier sur le trône impérial (Paris, musée de l’Armée) exécuté par Ingres en 1806, sa figure devient une icône.
Les principes dictés par le nouveau maître de l’Europe sont simples : résilience, volonté, ambition, histoire en marche et destin d’exception sont des leitmotivs que les peintres doivent mettre en scène dans leurs œuvres. Comme souvent, Napoléon Bonaparte sait s’entourer des personnalités les plus compétentes et c’est François Gérard qui obtient la réalisation du portrait officiel de Napoléon Ier en costume de sacre en 1805. Le portrait conservé au Palais Fesch daterait de 1806 et serait la version commandée par la mère de Napoléon.
Gérard suit l’enseignement de Jacques-Louis David et, s’il s’intéresse un temps à la peinture allégorique et aux scènes de batailles, c’est le portrait de cour qui fera sa célébrité, à tel point qu’à la chute de l’Empire, il continuera d’exercer sous la Restauration et gagnera le surnom de « portraitiste des rois et roi des portraitistes ».
Le Palais Fesch conserve deux autres portraits peints par Gérard et provenant de la collection de Letizia Bonaparte qui les a légués à son demi-frère, le cardinal Fesch : le Portrait de Joseph Bonaparte roi d’Espagne et le Portrait de Caroline Bonaparte.
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