Primitifs Italiens, le vrai, le faux la fortune critique.

Primitifs Italiens, le vrai, le faux la fortune critique.
Date de publication : 01/07/2012
Nombre de pages : 374
Editeur : Ajaccio, Palais Fesch-musée des Beaux-Arts ; Milan, Silvana Editoriale
Le catalogue accompagne une exposition intitulée Vrai? Faux ? Le primitif italien était presque parfait, qui trouve tout son sens au Palais Fesch – musée des Beaux-Arts. Le cardinal Fesch appartient en effet à la génération des “pionniers” dans la découverte de la peinture italienne avant Raphaël, ignorée et méprisée jusque-là. Le parcours se propose d’évoquer l’évolution du goût pour les Primitifs italiens, depuis leur découverte au XVIII ème siècle, jusqu’à l’engouement pour les fonds d’or et la création de faux ayant parfois défié les meilleurs experts. Mais il ne se limite pas à une exposition de contrefaçons et entend mener une réflexion sur l’œuvre et son double, sur les “copies, répliques et pastiches” présents dans la peinture italienne dès le Moyen-Age: la pratique des copies dans les ateliers des peintres de la Renaissance (Botticelli, Lorenzo di Credi, Ghirlandaio), la question des signatures, la persistance de certains modèles copiés sur plusieurs siècles, portraits d’hommes illustres qui prendront place dans les galeries historiques. Au XIX ème siècle, la passion pour les “cabinets de gothicités” invita collectionneurs et marchands a des transformations, des maquillages, ou des détournements d’œuvres parfois insolites. Cette “flambée médiéviste” eut aussi pour conséquence ultime l’explosion des falsifications à la fin du siècle. Le Palais Fesch-musée des Beaux-Arts d’Ajaccio propose au public une exposition jusqu’alors jamais organisée sur le goût des primitifs et tente de répondre à une question que de pose la majorité d’entre nous: qu’est-ce qu’un “vrai”, qu’est-ce qu’un “faux”?